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27 juin 2005 1 27 /06 /juin /2005 16:14

 

 

 

Le long, très long voyage
de Babouk
et son petit frère Tiloto




Prologue

 

 

 

 

    Au pays de Babouk et Tiloto, il y a parfois d’abominables tempêtes. Certains météorologues des plus éminents affirment que ce sont les pires cataclysmes que la terre des hommes ait à supporter. Sans aller jusque là, on peut raisonnablement considérer que ces tempêtes valent les tremblements de terre de Turquie ou les éruptions volcaniques d’Italie, les tsunamis d’Indonésie ou les tornades du Texas. Bref, il s’agit de moments très pénibles à passer pour les hommes et les animaux de la région.

    Heureusement, si l’on est attentif, on sait quand elles vont arriver ; on les voit presque toujours venir. D’abord, le ciel se couvre doucement, l’horizon se bouche, et peu à peu les couleurs du paysage disparaissent, tout devient blanc, puis gris clair, puis gris foncé. Les chiens sont inquiets et ils jappent ; les plus froussards commencent à s’enfouir dans la neige tandis que les plus courageux tournent autour des traîneaux comme pour avertir leur maître du danger qui menace. Les caribous galopent vers une destination inconnue sans même regarder en arrière. On ne voit pas d’oiseaux. Les poissons ont préféré plonger au plus profond de l’océan.

    À ce moment, le vent se lève : c’est le blizzard. Les premières bourrasques sont déjà très fortes et l’air devient glacial. Il faut mettre à l’abri tout ce qui pourrait s’envoler et vite se cacher dans les maisons de terre et de pierre ; les igloos ne suffisent pas car la neige va tomber ; elle va tomber pendant des heures, pendant des jours, pendant peut-être plus d’une semaine sans s’arrêter. Poussée par le vent, elle va recouvrir le village tout entier, changer le décor, refaire un monde inconnu.

 

    Ceux qui sont imprudemment restés dehors, on ne les retrouvera pas. Ils vont disparaître à jamais, ensevelis sous la glace, emportés par le blizzard, ce terrible blizzard, cause de l’histoire qui va suivre. Sans lui, Babouk et son petit frère Tiloto n’auraient pas fait un aussi long voyage ; ils auraient tranquillement continué à vivre auprès de leurs parents et de leurs amis dans le joli village esquimau de Takamaka.

 

 

 

*

*    *

 





 

 

1

 

À la pêche aux poissons maigrichons

 

 

 

 

    Ce matin-là, comme beaucoup d’autres matins, Babouk eut envie d’aller à la pêche. Il faut dire que Babouk était la petite fille la plus douée pour tirer de l’eau les poissons argentés, fins comme des lames, qu’on appelle capelans. Aucune femme, depuis la ville d’Ammassalik jusqu’à la ville de Thulé, ne savait en attraper autant ; les hommes, eux, manquaient de la patience nécessaire et préféraient la chasse à l’ours blanc.

    Elle alla s’installer, selon son habitude, sur un rocher plat qui dépassait légèrement de la neige, au-dessus de l’océan. On était au début de l’automne et tout n’était pas encore gelé. Elle accrocha un petit morceau de viande de phoque à son hameçon, jeta sa ligne à l’eau et attendit. Elle attendit, donc. Elle attendit encore. Mais rien ne venait, et rien ne vint.

    – Bizarre, songea-t-elle. Est-ce que c’est un jour sans capelans ?

      Elle savait parfaitement que les capelans n’ont pas de jour sans : ils ressentent la faim chaque matin, chaque midi et chaque soir, et même entre les repas. Ils ne sont pas du genre à refuser un bout de phoque flottant entre deux eaux.

    Elle continua d’attendre et de s’interroger.

    – Est-ce qu’un loup de mer géant a dévoré tous les capelans pendant la nuit ?

    Elle n’ignorait pas qu’il y aurait toujours assez de capelans pour nourrir les loups les plus voraces et les plus nombreux. En vérité, c’était la première fois qu’au bout d’un quart d’heure entier elle n’avait pas ferré le moindre poisson maigrichon, la situation commençait à l’inquiéter. L’eau restait calme, des blocs de glace y glissaient avec nonchalance. Vers l’est, le ciel semblait se couvrir doucement ; la lumière était belle, inhabituelle pour un matin d’automne.

– Inutile d’insister. Je vais plutôt demander à Tiloto de m’accompagner aux trous.

    Il faut savoir que si Tiloto était le petit garçon le plus espiègle qu’on pût trouver à l’ouest du Groenland, sa grande sœur n’arrivait pas à se passer de lui bien longtemps. Et leur jeu favori, après les courses en traîneau, était la pêche au trou ; Tiloto, malgré sa petite taille, s’y montrait fort adroit : soulever une morue bien grasse et frétillante par les ouïes ne lui faisait pas peur. De plus, il savait toujours quel trou serait le meilleur parmi ceux que les phoques avaient creusés pendant la nuit.

    Babouk enroula sa ligne et retourna vers la maison. En arrivant devant la porte, elle vit que les chiens étaient nerveux : Pengar, le chef de la meute, tirait sur sa corde en direction du traîneau.

    – Attends un peu, mon chien, je vais chercher petit frère et nous irons aux trous.

    Mais ces mots ne le calmèrent pas et au contraire, il se mit à aboyer. Sa jeune maîtresse le caressa puis elle poussa la porte et entra dans la maison toute sombre.

    Tiloto, lui, venait juste de se réveiller. Assis par terre, il avait devant lui un bol de thé fumant qu’il regardait en rêvassant.

    – Bois en vitesse, lui dit sa grande sœur et nous irons pêcher au trou. Ce matin, les capelans n’ont pas faim, rien à faire, impossible d’en prendre un seul. Pengar est très impatient de courir. Allons !

    – Les capelans n’ont pas faim ? Mais les capelans ont toujours faim, s’étonna Tiloto. Moi non plus, pas faim.

    Et il repoussa son bol avec un air boudeur.

    – Encore une chose bizarre, se dit Babouk. Tiloto engloutit toujours son thé sans rouspéter. Une fois sur deux il en redemande avant d’avoir fini. Est-ce qu’il est malade ? Est-ce que les poissons sont malades aussi ? Et Pengar par-dessus le marché ?

    Elle en était là de ses réflexions quand la porte s’ouvrit.

    – Maman ! s’écria Babouk, mon frère, mon chien et les poissons sont malades.

    – Pourquoi dis-tu cela ? s’enquit la mère.

    – Parce que Tiloto ne veut pas de son thé, Pengar est un peu fou et je n’ai pas attrapé un seul capelan.

    – Allons, rien de tout cela ne prouve que ce petit monde soit malade. Tiloto, pourquoi n’avales-tu pas ton thé bien chaud ?

    – Les capelans n’ont pas faim, Tiloto n’a pas faim, répondit le garçonnet en croisant les bras.

    – Alors j’irai seule à la pêche au trou, tant pis ! Tu ne peux pas m’accompagner le ventre vide. D’ailleurs, je vais me préparer un repas car je ne rentrerai pas avant le soir. Ce sera une formidable journée, avec voyage en traîneau et caribou sur le réchaud. Je vais me régaler. Sans compter les poissons que je vais ramener, des gros, des énormes !

    Babouk n’avait pas encore terminé ce discours que le bol de son frère était vidé. Il avait enfilé ses chaussures fourrées et courait à la recherche de son manteau, fourré lui aussi. Il furetait partout, soulevait des tas de vêtements, poussait les coffres et dérangeait tout.

    – Ça suffit ! dit la mère. Si tu n’es pas sorti quand Babouk aura fini de préparer le traîneau, tu resteras ici tout seul toute la journée.

    Et Tiloto fila dehors, sans demander son reste.

 

 

 






 

2

 

À la pêche au trou

 

 


 

    Sur le traîneau, Babouk avait entassé de quoi passer une agréable journée. Elle n’avait oublié ni la couverture pour voyager au chaud, ni le réchaud pour manger chaud, ni des vêtements de rechange pour avoir bien chaud pendant le retour, ni la tente qui sert à s’abriter si on n’a plus assez chaud quand le vent du soir s’est levé, ni la réserve d’huile pour le réchaud, ni les lignes solides qui servent à pêcher au trou dans l’eau glacée.

    Pengar le chien, lui, avait compris qu’une promenade se préparait mais il ne semblait pas aussi heureux que d’habitude. Il ne frétilla pas de joie quand Babouk l’attacha au traîneau avec trois de ses compagnons ; au contraire, il baissa les oreilles et rentra sa queue entre ses jambes avec un air penaud.

    Tiloto s’était déjà hissé sur les bagages et il regardait au loin pour tâcher de repérer les premiers trous, même s’il savait que c’était beaucoup trop tôt. Il avait son attirail de pêche dans une poche de son gros manteau et gardait la main dessus comme s’il s’agissait d’un trésor.

    – En route ! s’écria enfin sa grande sœur.

    Et le traîneau glissa sur la neige. Les quatre chiens, maintenant, aboyaient pour se donner du courage mais bientôt ils iraient en silence, la langue tirée par l’effort. Babouk n’avait rien à leur demander, ils savaient fort bien ce qu’ils devaient faire et où leurs deux jeunes maîtres voulaient aller ; ils savaient même la raison de cette promenade matinale.

    L’air froid sifflait aux oreilles des enfants à travers leur capuche de fourrure et les obligeait à fermer les yeux de temps à autre. Leurs petits nez prenaient une jolie teinte brun-rouge tandis que le ciel, lui, se décolorait insensiblement, virant au blanc pâle.

    Bientôt, ils ne virent plus le village, disparu derrière une colline de glace, puis une autre, puis des tas d’autres. Ils s’éloignaient pour de bon. Ils se glissèrent sous la couverture, laissant décidément les chiens diriger tout seuls le traîneau vers les plus beaux trous.

    Voilà le moment que les deux enfants préféraient : se faire emporter sur la neige, songer à la pêche prochaine, se serrer l’un contre l’autre. Babouk, qui s’était levée de bonne heure ce matin-là, s’endormit presque aussitôt. Et elle rêva :

    il y avait son père et sa mère dans la maison, et les hommes et les femmes du village assis autour de la lampe ; ils se tenaient silencieux, avec un air si triste ! La mère pleurait, le père tapait du poing sur le sol ; un phoque tué reposait au milieu de la pièce mais personne n’osait y toucher, pourtant tous semblaient avoir une grande faim et l’animal était énorme ; bientôt, il retrouvait la vie ; il se levait et regardait l’assemblée avec gravité avant de sortir au-dehors, dans la neige qui tombait dru ; on pouvait lire alors dans ses yeux un air de lourd reproche.

    À la fin du rêve, elle s’éveilla et comprit que son petit frère avait repéré les premiers trous : il était sorti de sous la couverture et fixait avec excitation un point sur la glace à quelques dizaines de mètres. Les chiens aboyaient de nouveau, à l’exception de Pengar.

    – Là, dit le garçonnet, en montrant la direction précise.

    – D’accord, fit sa sœur, docile ; et elle dirigea le traîneau précisément vers cet endroit.

    C’était un trou tout neuf, creusé après la nuit. L’eau avait à peine eu le temps de geler sur les bords ; peut-être même que le phoque auteur de cette pure merveille de trou allait apparaître d’un instant à l’autre ? Un tel incident s’était déjà produit dans la courte vie de pêcheurs des deux enfants, et ils se le rappelaient toujours avec émotion. Car voir un phoque d’aussi près, se trouver aussi près de le capturer, même les plus grands chasseurs en font des rêves émerveillés.

    Tiloto sortit sa ligne et s’approcha tout doucement du trou. Il attacha un bout de viande à l’hameçon et fit glisser le fil dans l’eau, avec une précaution infinie. Babouk le regardait faire, attendrie ; elle trouvait son petit frère drôlement doué.

    Elle détacha les chiens et commença aussi à préparer ses affaires de pêche. C’est alors qu’elle sentit la première bourrasque, si forte qu’elle faillit trébucher. Pengar poussa un hurlement de chien fou. La couverture s’envola et retomba à quelques pas de là sur la glace. La glace qui n’était plus blanche, ni bleue, mais d’un gris triste ; le ciel aussi avait pris une couleur sombre, comme si la nuit allait déjà venir, avant même le milieu du jour.

    – Tiloto, tu as senti le vent ?

    Il ne répondit rien. Il se retourna vers sa sœur et lui montra, avec un grand sourire en travers du visage, le poisson qui pendait au bout de sa ligne : une morue !

    Babouk en oublia son inquiétude. Une morue sous la glace d’automne… on ne voyait pas cela très souvent, surtout une aussi belle, aussi grasse et appétissante ! Elle courut vers le trou et commença la pêche. Il ne fallut pas longtemps avant que son fil se tende et tire fort.

    – En voilà une deuxième ! cria-t-elle.

    Toute à sa joie, elle n’entendait pas Pengar qui s’était remis à hurler, de façon continue, imité par les trois autres chiens. C’est à peine si elle remarqua les nouveaux assauts du vent. Il y eut bientôt un petit tas de poissons frétillants auprès des deux enfants.

 

 





 

3

 

La tempête

 


 

 

    L’air était brusquement devenu glacial. Le vent ne soufflait plus par bourrasques mais de façon continue et avec une violence impressionnante. Cette fois, la nuit venait, en plein jour. Et la neige se mit à tomber.

    Babouk comprit bien vite qu’il n’était plus temps de pêcher. Même Tiloto releva la tête et commença d’enrouler sa ligne, déçu d’abandonner une partie aussi prometteuse. Il jeta un œil aux morues déjà recouvertes d’une pellicule blanche et soupira.

    Les chiens, eux, creusaient la neige pour tâcher de s’y faire un abri et si Pengar hurlait toujours, qui pouvait l’entendre dans le vacarme de la tempête ? Alors, découragé, il creusa lui aussi et on ne vit bientôt plus que son museau qui dépassait du sol.

    Revenir jusqu’au traîneau s’annonçait une épreuve difficile, peut-être même insurmontable. Babouk attrapa le bras de son petit frère et le tint fermement : il fallait arriver au plus vite ! La couverture claquaient, prête à s’envoler ; et la musique que faisait le réchaud cognant contre les gamelles ne disait rien de bon à son oreille. Inutile de vouloir avancer debout, Tiloto allait déjà à quatre pattes et Babouk l’imita ; on aurait dit deux petits animaux à fourrure en train de chercher leur nourriture. Ils progressèrent, lentement, lentement ; les flocons de neige leur fouettaient le visage sans ménagement, entrant dans la bouche et s’accrochant, avant de fondre, aux sourcils et aux cheveux qui dépassaient de la capuche.

    Sous le coup d’une rafale plus forte, Tiloto perdit l’équilibre et roula sur le dos ; comme il n’avait pas où se retenir, il partit avec le vent, à la façon des grands oiseaux de mer quand ils vont s’envoler.

    – Non ! Hurla Babouk.

    Elle se releva pour courir plus vite ; mais ses pieds s’enfonçaient lamentablement dans le sol et elle se retrouva bien vite sur les genoux…

    – Tiloto !

    Il filait toujours, bientôt on ne le verrait plus.

    – Tiloto, arrête-toi !

    À son tour, elle perdit l’équilibre et roula, emportée par la tourmente. Elle n’était qu’à quelques mètres du garçonnet, incapable de le rattraper. Ce qui les sauva ? Un monticule de neige qu’un rocher retenait et contre lequel ils vinrent buter l’un après l’autre, pouf !

    Maintenant, on distinguait à peine le point où il fallait absolument retourner : le traîneau formait une ombre vague, prête à s’évaporer.

    – Couche-toi sur le ventre, ordonna Babouk. Nous allons ramper comme les bébés phoques, c’est le seul moyen qui nous reste.

    Il fallut du courage pour avancer ainsi, en tirant sur ses bras et ses cuisses, la tête penchée vers la poitrine, incapable de reprendre son souffle. Un drôle de jeu, en vérité.

    Enfin, ils purent se mettre à l’abri ! Là, le vent soufflait moins fort et la neige ne s’accumulait pas trop vite ; mais quelles secousses ! À croire que d’une minute à l’autre, tout le chargement allait partir en voltigeant dans les airs, en roulant dans la neige, en cahotant parmi les bosses…

    Et puis ce fut exagéré. La tempête prit des proportions inouïes, il sembla que le ciel s’abattait sur la terre, que la terre se mêlait au ciel et à la mer et à la glace et au froid, que la vie n’était plus que tourbillons, furie et frimas. La mort envahissante et certaine. Pourtant, pas une seconde Babouk n’eut peur et pas une seconde son petit frère n’oublia le tas de poissons là-bas, posé près du trou.

    Il fit sombre. Il fit noir. Le vent ne faiblit pas avec l’arrivée de la vraie nuit, au contraire. Était-ce la vraie nuit, d’ailleurs ? Comment pouvait-elle tomber si vite ? Les deux enfants s’étaient enfouis comme ils avaient pu sous un petit monticule de neige et ils s’efforçaient de ne pas dormir, car s’abandonner au sommeil dans la tempête, c’est prendre le risque de ne jamais se réveiller, tous les esquimaux savent cela, du plus petit jusqu’au plus grand. Tiloto continuait donc de penser à sa pêche et Babouk réfléchissait à la meilleure façon de se protéger.

    Dans son dos, elle sentait le traîneau bouger : résisterait-il à ces incroyables gifles ? Elle ne s’inquiétait pas pour les chiens, ils avaient l’habitude, et souvent les hommes admiraient sans le dire leur façon de disparaître au moment où le grand froid s’annonçait. Mais le traîneau, ce n’était qu’une luge un peu grande, presque un jouet ; les petites planches qui avaient servi à le fabriquer, elles n’étaient pas d’un bois bien solide ; les clous avaient rouillé ; le cuir des rênes… tout craquelé !

    Au plus fort du déchaînement, les deux enfants crurent entendre un long déchirement lugubre ; ensuite, ce fut comme si la terre, doucement, bougeait sous eux et Tiloto glissa une main dans celle de sa sœur. Il tremblait un peu, autant de froid que de crainte, sans doute.

    – N’aie pas peur, Petit Frère, je crois que la tempête sera bientôt terminée. Le vent fait déjà moins de tapage, écoute...

    – Et nos poissons, qui les mangera ?

    – Nous irons les chercher bientôt, dès qu’il fera meilleur ; mais il ne faut pas dormir, sinon quelqu’un pourrait venir les prendre !

    Alors Tiloto resta aux aguets. Et c’est Babouk qui s’endormit…

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commentaires

C
Merci ! c'est très gentil à toi ☺
Répondre
A
il faut continuer la lecture de babouk et tikloto
Répondre

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